Pourquoi je me lance sur un Ironman ?

C’est l’histoire d’un jeune homme qui en 2017, décide de réaliser son rêve et relever un challenge sportif; l’Ironman de Nice.

Mais qu’est-ce qu’un Ironman? L’Ironman est, dans le langage commun du triathlon, le nom donné à l’un des plus longs formats de la discipline. C’est une course multidisciplinaire consistant à enchaîner 3,8 km de natation, 180,2 km de cyclisme puis un marathon (course à pied de 42,195 km). Pour le réaliser dans les meilleures conditions, il faut prévoir au minimum 12h de sport par semaine. Entre sortie dominicale à vélo de +5h, des séances de courses à pieds entre pistes et sorties longues; il faut habituer son organisme à un effort sur une longue période.

Devenir Ironman, pour quoi, pour qui ? L’ironman est ouvert à tous, mais une bonne condition physique et connaissance de son corps sont essentielles. Participer à un tel événement ne s’improvise pas du jour au lendemain. Avant de s’inscrire, il faut bien mesurer l’organisation qui en découlera tout au long de la préparation.

Me concernant, ce challenge est avant tout personnel. Réaliser un Ironman était le moyen sportif de me découvrir et connaitre au travers de mes limites mes points forts et faibles, ma capacité à réagir, etc… . Cette compétition, bien au-delà du chrono, était le challenge d’une vie. Pourquoi se challenger me direz-vous ? Honnêtement, je ne sais pas. Chaque année, depuis mon adolescence, j’aime repousser mes limites. Cela a commencé au travers d’un10km, marathon, half ironman, puis Ironman… Une manière d’être probablement et l’occasion de se découvrir concrètement. Comment réagir face à la difficulté? Quels ressorts intérieurs activer ?

Après des mois d’entraînements, et pour donner un sens à cette quête personnelle, ce sportif a participé à l’Ironman pour l’association «Petits Princes». Une association qui réalise le rêve d’un enfant malade. Car il n’y a pas d’âge pour rêver. L’association, créée en 1987 a réalisé 7400 rêves d’enfants. De la rencontre d’une célébrité à l’équitation ou monter dans un camion de pompiers.

Ce jeune homme, c’est moi. Jean-Baptiste. J’ai 32 ans et je pratique le triathlon depuis 4 ans maintenant. J’ai découvert l’association lors de ma participation à mon premier Ironman: L’ironman de Nice en 2017. Devenir Ironman était depuis mon adolescence un rêve, une quête inespérée ou seuls les sportifs aguerris ne pouvaient que réaliser un tel exploit. Quej’admirais ces sportifs !!

Puis, comme porté par l’élan et l’enthousisame, je souhaitais partager cette aventure humaine et sportive pour une belle cause. Cette expérience personnelle était ma quête, mon pèlerinage, mais il me fallait quelque chose d’autre pour l’embellir. Comme un appel intérieur. La participation en soi à cet Ironman étant subjective. Il me fallait la rattacher à une cause sur laquelle je suis sensible et qui donnerai du sens à ma participation. Etre un simple finisher n’avait guère de sens. Je ressentais ce besoin de joindre l’utile à l’agréable.

Alors pourquoi devenir le « renard » des Petits Princes ?

Porté par cette nécessité de joindre l’utile à l’agréable et cette quête personnelle et unique ; j’ai alors contacté l’association « petits princes » pour leur faire part de ma volonté de les représenter pour cette course. Une démarche purement volontaire avec l’ambition de collecter un minimum de fonds pour réaliser un rêve à un enfant.

Cette association, que je ne connaissais que de nom, m’a profondément touché. Qu’est-il plus beau que de réaliser le rêve d’enfants malades, qui au plus jeune âge ne connaissent que les hôpitaux, piqûres et traitements médicaux lourds. Alors, si moi Jean-Baptiste, sportif amateur de petit niveau, puisse apporter un sourire sur les lèvres de cet enfant et de leurs parents, ma médaille de finisher n’en sera que plus belle et cette aventure d’autant plus humaine.

C’est ainsi, qu’en parallèle de ma préparation, je communiquais autour de cette association afin de collecter au minimum 1500€. Une somme qui de prime abord peut paraître élevée mais qui en soit ne permet que de réaliser le rêve d’un enfant dans des conditions minimales (transport médicalisé et adapté à son traitement, accompagnement des parents…).

Un renard solitaire en 2018 (…) ,

Qui au travers de partage de ma préparation via des réseaux sociaux m’a permis de collecter les fonds nécessaires et réaliser le rêve d’un enfant.
Et je remercie encore chaque personne de leur contribution et partage. L’une de mes valeurs au sport: partager avant de performer.

Entrainement avec le maillot « Je soutiens Petits Princes »

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