Retour sur le semi de Paris 2017

 

 

SEMI PLUVIEUX, SEMI HEUREUX

 

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En pleine préparation Ironman, et sans pépin physique, je me suis inscrit au semi-marathon de Paris, avec pour objectifs d’avoir 21km dans les jambes, et battre mon record personnel. C’est donc 9 ans après mon 1er semi-marathon, Marseille-Cassis, que je relève le défi de battre mes 1h48min18″.

La semaine du semi:

Cette semaine, pas d’entrainement. Non pas dans le but de faire du jus (il y a quand même un IM dans quelques mois), mais je suis en déplacement professionnel dans un endroit très charmant, mais où la pluie fait partie du paysage. Pas de running donc, mais des séances de PPG et d’étirements.

La veille du semi:

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Samedi, il a fallu aller récupérer son dossard, sous la pluie et après 1h d’attente. Apparemment, je n’étais pas le seul à vouloir récupérer mon dossard à midi (les gens vont manger à cette heure…. préjugé !!!). Alors qu’à 14h, en sortant du village, il n’y avait plus personne dans le sas.

Le dossard en mains, et après un petit Thaï, je suis allé à Décathlon acheter les petits accessoires pour me protéger de la pluie. Et là aussi, je n’étais pas seul. Les grands esprits sans doute.

Puis après un pasta party / poulet, il est l’heure d’aller se coucher. Le réveil sera matinal car il faudra compter 1h de trajet pour aller au château de Vincennes.

The D-day:

7h, le réveil sonne. Il est l’heure de se lever et d’aller prendre son petit déjeuner. Départ de l’appartement à 8H00 pour arriver dans le sas à 45 comme conseillé. Le petit déjeuner sera jus multi-vitaminé au shaker (fruits exotiques, banane, citron); pain complet avec jambon et fromage blanc. La classique !! Puis, il a fallu partir (la tenue étant préparée la veille). Direction Vincennes via le métro. Et plus nous nous rapprochions du départ, plus les wagons se remplissaient, occasionnant des ralentissements…. et du stress. Car j’avais vraiment peur de ne pas pouvoir arriver au sas avant sa fermeture. Et dire que j’avais rédigé un article sur les 5 erreurs à éviter. Faites ce que je dis, pas ce que je fais !! Bien connu.

Après une bonne accélération entre le métro et le sas, j’arrive à 2 minutes près au sas des 1h40. Soit 10 minutes avant le grand départ. Ce qui m’aura permis d’enfiler mon sac poubelle pour me protéger de la pluie et me maintenir à température. Par chance, je suis tout près du meneur d’allure avec son drapeau bleu. Parfait.

Le stress retombe, je vais pouvoir profiter de la course.

Top départ:

Le départ est donné, mon premier objectif sera de me rapprocher du meneur d’allure. Ce qui sera chose faite au bout de 3km. Mais à son niveau, je me rends compte que son allure n’était pas suffisante. Pour le rejoindre, j’étais sur les 3’30, et le fait de repasser à 3’45 me dérangeait. J’ai donc décidé de maintenir mon allure initiale et advienne que pourra. Je prévoyais de lâcher le meneur d’allure au Km 15 si les jambes étaient encore là. 

Sur une moyenne de 4’23, je franchis les 10km en 42′. La pluie n’est pas trop gênante, et le vent est plutôt de côté. Alors, je commence à calculer le temps que je pourrais mettre à cette allure au bout des 21km. Et c’est plutôt positif. Alors, je scrute la garmin et règle mon allure à 4’20. Les jambes et le cardio répondent en plus. Pourquoi se priver.

Après avoir dépassé Bastille, où l’ambiance était folle (merci aux supporters courageux), le parcours est un peu moins roulant. Vent de face, et au sortir des tunnels, le parcours n’est pas très plat. Il faut donc lâcher en descente et pousser un peu en montée pour maintenir l’allure. Allure qui passera à 4’32 au km15.

Puis, sur les derniers 6km, le parcours redevient roulant. Les jambes deviennent un peu plus lourdes, et les blessures de 2016 refont surface (des petites gênes au niveau du TFL) mais rien de bien méchant. Ca va, ça vient.

Les yeux, toujours rivés sur la garmin pour contrôler mon allure, je décide de ne pas prendre de ravitaillement et de tracer mon chemin. Seulement 2 gorgées d’eau en courant (contre 2  gorgées et 1 croc de banane au 1er et 2 gorgées d’eau contre 1 croc de sucre au second) me suffiront.

Au km20, en 1h29, j’aperçois la ligne d’arrivée. Place à la dernière accélération (4’10 de moyenne sur le dernier km), pour grapiller les dernières secondes. Le Record Personnel est atteint, mais passer sous la barre des 1h35 serait merveilleux. Ce qui sera chose faite…

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Finisher et RP

 

La ligne d’arrivée sera franchie en 1:33:52 et me classera 3 253 ème sur les 38 326 runners.

Mais au delà du classement, anecdotique mais plaisant, je ressors de ce semi content et avec le réel sentiment que le travail de ces dernières semaines portent ses fruits. Tout cela n’arrive pas par hasard.

Le semi est une parenthèse qu’il faut aujourd’hui refermer; pour repartir sur la prépa IM.  Et on en ouvrira une seconde en juillet promis ….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3 commentaires sur « Retour sur le semi de Paris 2017 »

  1. Salut
    Félicitations a toi pour cette belle course
    Débutant en triathlon j aimerais savoir quelle Garmin tu utilise ? Est ce la même pour les trois épreuves ? Synchronisée avec une ceinture cardiaque ?
    Bonne continuation dans ta préparation et bonne récup
    Sportivement
    Jean

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    1. Salut. J’utilise la garmin forerunner 920XT. Top !! Elle a le GPS intégré et la reconnaissance de nage. donc tu peux l’utiliser pour les 3 disciplines indépendamment et en fonction tri également où elle prend en compte les transitions.
      Tu trouveras aussi mes équipements dans l’onglet « mes équipements » de ma page principale.

      A ta dispo

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